Fête de l'Europe #UE

Buvons à la santé de l'Union européenne dont personne n’explique jamais ce qu’elle implique vraiment

Buvons

L’Europe fait sa fête... mais à qui ?

L’Europe fait sa fête au peuple

  • L’Europe fait sa fête au droit du travail, en obligeant tous les gouvernements, quelle que soit leur couleur politique, à détruire un par un tous nos acquis sociaux.
  • L’Europe fait sa fête à la Sécurité sociale, condamnée à une privatisation rampante contre l’avis des Français et sans qu’ils en aient conscience.
  • L’Europe fait sa fête aux services publics, progressivement démantelés en vertu de l’article 106 du TFUE* et de la sacro-sainte « concurrence libre et non faussée ».
  • L’Europe fait sa fête à la retraite par répartition, en incitant les salariés à recourir de plus en plus aux prestataires privés pour assurer leurs vieux jours, en détruisant la solidarité entre les générations par sa politique
    d’austérité.
  • L’Europe fait sa fête à l’agriculture traditionnelle et durable, en imposant le productivisme comme seule ligne d’horizon, amenant la destruction inéluctable des terres fertiles et de l’environnement par les traitements chimiques.
  • L’Europe fait sa fête à notre industrie, en permettant les délocalisations vers des pays aux coûts salariaux moins élevés, en vertu de l’article 63 du TFUE*.
  • L’Europe fait sa fête à notre démocratie, court-circuitée systématiquement par la Commission européenne, non élue, dont les directives ont force de loi et dont les « recommandations » sont contraignantes (article 121 du TFUE*).

C’est la fête de l’Europe... mais pour qui ?

C’est la fête pour la haute finance, les multinationales et les lobbies !

  • L’Europe, c’est la fête de l’évasion fiscale, encouragée par l’interdiction faite aux États de contrôler les mouvements de capitaux, en vertu de l’article 63 du TFUE*.
  • L’Europe, c’est la fête du dumping social, qui permet aux grandes entreprises d’avoir recours à des travailleurs détachés, moins coûteux en « charges », ou carrément de délocaliser la production.
  • L’Europe, c’est la fête des créanciers, qui s’engraissent sur le creusement de la dette publique, rendue obligatoire par l’interdiction faite à notre Banque de France de financer les investissements de l’État (article 123 du TFUE*).
  • L’Europe, c’est la fête des spéculateurs, qui attendent l’effondrement inéluctable de l’euro pour se remplir les poches.
  • L’Europe, c’est la fête des technocrates de Bruxelles, qui jouissent de privilèges inouïs (exemptions fiscales, salaires considérables, retraite complète au bout de seulement 15 ans de cotisation, etc.) quand les peuples, eux, doivent se serrer la ceinture.
  • L’Europe, c’est la fête des guerres illégales, vers lesquelles nous entraîne notre soumission à l’OTAN, pour le plus grand bénéfice du complexe militaro-industriel américain et des autres profiteurs de guerre.
  • L’Europe, c’est la fête du mensonge des responsables politiques de tous bords qui prétendent réformer les traités européens alors qu’ils savent que c’est illusoire : les traités ne peuvent être modifiés qu’à l’unanimité des États membres (article 48 du TUE**).

L’Union européenne ? Faisons la fête sans elle !

Pour reconstruire notre démocratie, retrouver notre prospérité, préserver notre modèle social. Pour nous préparer aux défis des prochains siècles, souverainement et en toute indépendance.

  • Pour mener une politique éducative tournée vers l’avenir et former des citoyens instruits, libres, capables d’initiative et d’esprit critique.
  • Pour inscrire dans la Constitution les principes de la Sécurité sociale et de la retraite par répartition, afin de garantir la solidarité nationale entre classes comme entre générations.
  • Pour inscrire dans la Constitution l’interdiction de privatiser les services publics, garantissant l’égalité des citoyens et des départements.
  • Pour mener une politique économique de relocalisation du travail et de dialogue social.
  • Pour mener une politique monétaire favorable à la compétitivité de nos entreprises.
  • Pour qu’en France puissent être débattus publiquement sans a priori et en toute transpa- rence les grands sujets clivants et fondamentaux, comme la dette, l’énergie ou les flux migratoires.
  • Pour créer dans notre pays le référendum d’initiative populaire ou RIC afin de permettre enfin au peuple d’être à l’initiative des lois.
  • Pour ouvrir la France aux grandes coopérations internationales, en particulier avec les pays de la Francophonie.
  • Pour redonner à notre pays toute sa place dans le jeu diplomatique mondial par la défense du droit international et la promotion d’un monde d’équilibre et de concorde, afin de contribuer au respect de tous les peuples et de tous les États, conformément à la charte des Nations unies.

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Libérer la France est possible grâce au Frexit.

L’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE) permet à la France de reprendre sa liberté sereine- ment, dans le respect de nos partenaires européens et dans le respect du droit international.
Le grand peuple britannique s’est libéré : nous pouvons en faire autant !

S’ouvrir sur le monde est possible grâce au Frexit.

Le Frexit nous permettra de développer de nouvelles coopérations diplomatiques, culturelles, scientifiques et industrielles à l’échelle internationale (ex. : Concorde, Arianespace, Airbus, CERN, Alliance française, Francophonie, etc.) et de mener une politique pacifiste et non-alignée.
170 pays dans le monde ne sont pas dans l’Union européenne : rejoignons-les !

Plutôt que de « fêter l’Europe », venez vous renseigner sur les contraintes qu’elle nous impose, et sur le projet politique de l’UPR sur upr.fr et uprenbref.fr

[*] Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne [**] Traité sur l’Union européenne

Source :
https://www.upr.fr/wp-content/uploads/2018/05/Tract_Fete_de_lEurope_-_BaT.pdf

 

#Frexit